05/10/2012

France : Croissance nulle au moins jusque fin 2012! selon l'Insee | Figaro flash

Selon l’Insee, les troisième et quatrième trimestres 2012 devraient être marqués par une stagnation du PIB, après déjà trois trimestres à 0%. Le pouvoir d’achat devrait reculer de 0,1% sur l’année à cause des hausses d’impôts. La consommation des ménages va de nouveau baisser dans les prochains mois et reculera de 0,1 % sur 2012, l’investissement des entreprises, qui a résisté tant bien que mal en début d’année, va décroître de 0,2 % sur l’année. Les industriels, dont les taux de marge sont historiquement faibles (27,9 % à la fin de l’année) ne sont pas particulièrement confiants dans un rebond de l’économie. Quant aux exportations, elles ne progresseront que de 2,1 % sur l’ensemble de l’année, après 5,5 % en 2011 et 9,2 % en 2010... Lire...
En savoir plus:
Insee L’activité a reculé en Europe au deuxième trimestre 2012
Insee: croissance nulle en 2012 et cela va continuer!
Elève France : en croissance, vous avez zéro.

3 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord mais il va falloir m'expliquer, car je suis con, comment l'INSEE prévoit quand même une croissance de 0,2% pour l'année. Avec un T4 de 2011 à 0%, un T1 et un T2 de 2012 à 0% et l'affirmation que l'économie va continuer de stagner je suis curieux de comprendre ces 0,2%. Je crois pourtant me souvenir que 0+0= la tête à toto. Or pour atteindre 0,2% de croissance annuel ne faudrait-il pas retrouver au moins quelques chiffres derrière le 0 du trimestre non encore pris en compte comme après celui du trimestre restant ? Mais, encore une fois, je dois être con.

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  2. @Ratatosk
    Les statistiques sont un jeu de chiffres. Les statistiques de l'INSEE relatives à l'activité et la mesure du PIB, sont toujours en retard de plusieurs trimestres, au point que l'INSEE émet régulièrement des corrections. Nous sommes dans la zone de croissance quasi nulle. La faute à trop d'État selon moi. Une politique économique et sociale qui depuis des années produit des chômeurs et ensuite doit leur venir en aide. Jusqu'en 1973, les déficits de l'État étaient financés par la planche à billets de la banque centrale de France, une vieille pratique des gouvernements. Accroissement de la masse monétaire signifie hausse des prix ou diminution de la valeur de la monnaie. À partir de 1973, l'État a pensé avoir trouvé la panacée en finançant ses dépenses et ses déficits par l'emprunt sur les marchés, via l'intermédiation des banques. Et via le système de réserves fractionnaires des banques (fractional reserve banking), celles-ci finançaient les déficits des autres pays européens engagés dans la même spirale inflationniste. États surdimensionnés, déficits récurrents et endettement croissant, cette panacée ne pouvait pas durer indéfiniment. Cela ne pouvait qu'exploser un jour. Nous y sommes. Alors que faire? Effacer toutes les dettes et repartir à zéro (pour l'État)? C'est comme cela que les gouvernements font depuis le moyen âge. Ou réduire le périmètre et les fonctions de l'État? Voir RAPPORT de l'État lui-même (2012) sur
    la dépense publique et son évolution [lien] et cet extrait synthétique "l'évolution et les déterminants de la dépense". Cela dit, je ne suis qu'un observateur comme vous. Et toutes les connaissances du monde à un moment donné de l'histoire des hommes, sont distribuées partiellement dans toutes les têtes.
    Cordialement

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  3. La banque de France a annoncé un PIB en recul de 0.2% confirmant ainsi son pronostic de cet été (lien). Vous voyez bien l'épaisseur du trait...

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