07/12/2012

Florange, Petroplus, Sephora

Il y a encore en Europe des pays où l'économie de marché fonctionne encore sans trop d'interventionnisme de l'État - Autriche, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg... et de cette frénésie vers le socialisme qui conduit à la servitude; mais c'est commencé chez nous depuis bien avant les actuels "socialistes officiels", rappelez vous Sarkozy, Chirac...
Les évènements actuels - la crise de l'UMP, ArcelorMittal et Florange, Petroplus, hier Sephora.... sont symptomatiques d'une société qui n'arrive pas, ou qui ne veut pas, s'adapter au changement; le changement est une caractéristique permanente de l'humanité.
À Florange, Hollande comme Sarkozy hier à Gandrange,  est allé à la pêche aux voix... Montebourg - à la gauche de la gauche, a bercé d'illusions les 630 travailleurs qui perdent leur emploi à cause de la fermeture des hauts-fourneaux et de l'aciérie - sur les 20000 salariés d'ArcelorMittal en France, un horrible patron qui fait suer sang et eau aux travailleurs exploités. Personne n'ose dire la vérité sur l'évolution de ce site; personne n'ose dire aux syndicats(*) qu'ils se trompent là encore et qu'ils mènent un combat perdu d'avance. Non l'usine n'appartient pas aux ouvriers, mais aux "affreux" capitalistes qui mettent leur épargne dans les processus de production pour fournir biens et services aux consommateurs qui les demandent! Personne n'ose pointer le fait que l'État pèse trop lourd et que le PIB, concept abstrait, est constitué de près de 60% de dépenses publiques prélevées en taxant les entreprises et les ménages; donc en bridant l'économie réelle qui produit les biens et services que les consommateurs demandent pour assurer et accroître leur bien-être, en France, en Europe et dans le monde. Dire tout cela c'est être qualifié d'affreux "libéral" ou de manière plus méprisante encore de "néo-libéral".
En savoir plus:
(*) Syndicalisme et corporatisme
Cinq questions sur les syndicats
Cinq questions sur les syndicats; livre de Jacques Garello in extenso

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