25/04/2017

De la démocrature dans laquelle nous sommes désormais ....

Une publication de Philippe Derruder sur sa page Facebook:

"Il est étrange mais surtout désolant de constater que les modes de scrutin de ce qu'on appelle nos démocraties, conduisent en fin de compte les peuples à devoir choisir entre deux candidats que la grande majorité ne veut pas. Lors des dernières élections américaines, les américains ne voulaient ni de Trump ni de Clinton. Cette fois encore France, les résultats du 1er tour vont pousser l'électeur, non pas à élire un candidat, mais à éviter celui qui lui semble être le pire des deux! Un certain Chirac s'est ainsi retrouvé "plébicité" par des électeurs qui n'en voulaient pas pour éviter le FN, et il en a bien profité. Nous voici de nouveau face au même cas de figure. Eh bien cette fois cela se fera sans moi. Mais au delà de tout cela, nous, le peuple, combien de temps encore accepterons-nous de limiter notre pouvoir à élire un chef que la plupart ne veut pas et qui tient notre destin entre ses mains? Dans une démocratie, une vraie, le gouvernement (mal nommé car il ne devrait pas avoir à gouverner mais à exécuter) veille à l'application des lois proposée et votées par le peuple. Vous observerez que dans nos systèmes, l'enjeu politique consiste à donner une majorité parlementaire au courant politique du président, de sorte qu'en fin de compte, législatif et exécutif sont confondus. Bref le deuxième tour sera une mascarade d'où sortira un président ou une présidente non désirés. Restent les législatives ... Mais même là !..."

Lire sur ma page où je l'ai partagée

1 commentaire:

  1. curieux de revenir toujours au mythe du "chef" qui va définir l'avenir d'une nation de 60 000 000 d'âmes.
    l'élu aura des pouvoirs fort limités, s'il arrive à constituer une majorité après les législatives, et naviguera au mieux (espérons) entre les multiples récifs qui font le charme de notre vie collective, marchés, voisins européens, autres peuplades mondiales, syndicats, corps constitués pour défendre telle ou telle préoccupation ...
    sacré boulot! et en plus il devrait être désiré par une large majorité?

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