25/08/2017

Alain Besançon historien sur "les décalages français".... étonnant d'actualité....

Source: commentaire.fr

Revue Commentaire


Alain Besançon historien  sur "les décalages français".... étonnant d'actualté....

Il n'est pas toujours besoin pour comprendre le destin des nations d'invoquer leur caractère national. Souvent suffisent les dischronies, les aléas, les accidents, qui ont mis à part la France dans le concert des nations européennes.

Apogée

Petit-Dutaillis écrit qu'à la fin du règne de saint Louis, tous les ingrédients de la future monarchie absolue à la française sont déjà réunis. L'État est largement sécularisé, malgré le poids de l'Église dont il s'assure la fidélité, et, bientôt, sous Philippe le Bel, la soumission. La monarchie administrative et militaire se construit. Les Grands se rangent dans l'ordre royal. La dévotion sincère et profonde au roi de France et à sa lignée prédestinée forme le lien affectif qui réunit les Français. L'université de Paris est au sommet. Nous sommes à l'apogée de la France, la France de l'art gothique et de sa littérature traduite jusqu'en Norvège.


Ce bel équilibre commence à se rompre après Philippe le Bel. Dans l'arc de prospérité qui se dessine de Bruges à Florence, certaines solutions économiques sont essayées qui rejettent la France dans une zone moins prospère. Les foires de Champagne déclinent. Les villes se multiplient, Bruges, Florence, Augsbourg, et s'organisent ailleurs que dans le royaume. Le monde intellectuel se diversifie. L'université de Paris ne jouit plus de la même prépondérance. Les étudiants étrangers, ayant été expulsés par Philippe le Bel, sont partis pour Oxford, Cologne, Bologne, Salamanque qui disputent à Paris sa gloire.

Crise

C'est alors que le modèle français entre en crise. Pendant plus d'un siècle le royaume est ravagé par la guerre anglaise, la guerre civile, la dislocation de l'État. Il perd, à cause des pestes et des destructions, la moitié de sa population. La guerre de Cent Ans met la France à l'écart de l'Italie et de la Flandre où éclate une nouvelle renaissance européenne. La première renaissance avait été la renaissance carolingienne, à laquelle la France avait participé, quoique les initiatives intéressantes apparussent davantage dans l'Empire germanique, dans l'Italie des villes et de la papauté. La seconde est celle du xiie et xiiie siècle, dont les fruits les plus beaux se situent en France. La troisième renaissance est flamande, allemande et italienne. Elle relègue le royaume capétien dans une barbarie relative. Van Eyck, Masaccio ignorent la France qui ne les connaît pas. Quand, à la fin du xve siècle, les troupes françaises dévalent sur l'Italie, celle-ci les reçoit comme une invasion barbare, impression que ne donnent pas les troupes espagnoles qui débarquent en même temps et qui vont l'emporter.

Redressement

La France se repeuple cependant à vive allure. Sa longue crise s'est résolue dans et par la constitution d'un État renforcé. Quand Machiavel compare les puissances qui se partagent l'Europe, il voit un avantage énorme sur l'Italie divisée et impuissante : l'unité du pays sous un État solidement organisé, obéissant, fortement centralisé. L'Église est soumise, l'armée est permanente. La fiscalité efficace rend possibles de grandes entreprises. Pour Machiavel, patriote italien, la France est sur ce point un modèle, un royaume puissant que sa masse rend invulnérable, et qui peut faire ce qu'il veut, s'il a l'intelligence d'une politique avisée.

Points noirs

Remarquons toutefois les points noirs : l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre ont réussi mieux que la France l'expansion outre-Atlantique. Les conquêtes, les explorations ont été opérées par l'initiative d'aventuriers et d'explorateurs opérant pour leur propre compte. En France, le contrôle de l'État alourdit les expéditions et la mise en valeur des espaces conquis. Les colons sont répartis dans les seigneuries étroitement administrées le long du Saint-Laurent. Les « coureurs des bois », qui réussissent à échapper à cette tutelle, explorent, trafiquent, s'unissent aux Indiennes, jusqu'aux sources du Missouri, mais ils ne sont pas nombreux. La politique d'alliance avec les principautés protestantes déplaisait fort au Saint-Siège. En compensation Richelieu veilla à interdire l'Amérique aux huguenots, afin que l'hérésie ne souille pas les nouvelles terres. Les souverains anglais considéraient l'émigration puritaine comme une purge pour le royaume et comme une projection au loin de sa puissance. Peut-être, sans le savoir, Richelieu scella-t-il le destin français. Des quatre puissances de la façade atlantique de l'Europe, la France est la seule qui ait raté son aventure outre-mer. La Hollande, partie plus tard, l'a réussie.

Le dirigisme artistique de François Ier a retourné brutalement l'art français, qui jusqu'ici était en symbiose avec les Flandres, en direction de l'Italie. En face de Fouquet, qui donne une sorte de « la » au futur art français, et de quelques peintres secondaires venus pour la plupart des Flandres comme les Clouet, on assiste au prodigieux essor de l'école allemande : Dürer, Holbein, Grünewald, Altdorfer, Cranach… L'importation de peintres italiens de deuxième ordre à Fontainebleau n'a pas été capable de fertiliser l'école française. L'architecture des châteaux de la Loire doit son charme à la tradition gothique lentement modifiée par les maçons locaux. La peinture, elle, ne renaîtra qu'un siècle plus tard, et grâce à des peintres (Poussin, Valentin, Vouet) qui ont choisi de vivre en Italie. Elle se réfugie dans la miniature et le vitrail.

Le tissu urbain français est lâche et peu fourni. La centralisation ne profite qu'à Paris. Le royaume est étranger au grand commerce qui se développe autour de lui. La pensée économique en reste aux vieux schémas. Les Fugger, les Médicis n'ont pas d'équivalents français et l'État royal recourt à leurs services.

L'État sécularisé

Le « beau xvie siècle » tourne court avec les guerres de Religion. Elles occupent le second versant du siècle et font retomber la France dans une barbarie dont la guerre de Cent Ans avait donné le type. C'est de nouveau la lutte interminable entre l'État royal et les Grands et la guerre civile à fond religieux. À la fin du siècle ou au début du suivant, quand la France se remet, non sans efforts, dans la civilisation commune, l'éclat de Cervantès, de Vélasquez, de Shakespeare, de Titien, de Michel-Ange, de Rembrandt, de Monteverdi ne l'a pas éclairée. Ils l'éclaireront avec une bonne génération de retard.
Le rétablissement s'effectue comme il s'est opéré du temps de Charles VII et de Louis XI, par la restauration de l'État. Il n'était plus possible de réconcilier protestants et catholiques, ni de les faire vivre ensemble. L'inévitable solution est celle de Henri IV : l'absolutisme de l'État sécularisé. La cour de Henri IV est une cour de soldats brutaux. Les Français s'y résignent, et s'essaient avec retard à la politesse et à la galanterie. Le lieu principal où subsiste la civilisation est, comme l'a montré Fumaroli, le Palais de justice et le Parlement. On y cultive une tradition sévère où l'érudition, l'éloquence grave sont plus appréciées que les arts. Le pays a laissé passer, sans pouvoir y participer pleinement, un grand moment de civilisation européenne.

Cette fois, sous la direction de Richelieu, la machine de l'État royal est bien construite et efficace. Le climat rationaliste qui se répandait dans toute l'Europe trouvait en France un terrain favorable. L'État, désormais au centre de tout, put se débarrasser de ses freins traditionnels. La France, pour la première fois depuis Philippe Auguste et saint Louis, redevint le centre glorieux de la civilisation européenne. À condition toutefois de se mettre à l'école de l'Italie dans l'architecture, la peinture et la musique. Le goût français, modelé par le style de l'État et par l'austérité janséniste, est rebelle à la joie baroque et tempère la fantaisie du rococo européen. Nous sommes heureux d'en trouver quelques échantillons dans le Roussillon et dans l'Alsace fraîchement conquises.

La réussite de l'État royal eut un coût. La question des Grands, qui l'empoisonnait depuis si longtemps, fut réglée par l'abaissement de la noblesse. Celle-ci ne fut plus une classe active et capable d'un dynamisme propre, comme il en était en Angleterre. Elle devint une couche parasite entretenue par l'État. Obligée aux services de la Cour, endettée, elle s'appauvrit relativement. Au xviiie siècle, les châteaux qu'elle construit sont d'une élégance exquise mais ils sont petits comparés aux immenses châteaux anglais et allemands de la même époque. Quand se posa en France et progressivement dans toute l'Europe de l'Ouest l'aspiration à la représentation politique, la noblesse ne fut pas à la hauteur de sa candidature. Elle dépendait de l'État qui la pensionnait et l'admettait dans la machine militaire et administrative aux conditions qu'il lui fixait. C'est pourquoi elle réclamait des emplois réservés, au grand dépit des roturiers d'égal mérite.

Les parlements, qui étaient la partie la plus rétrograde de cette machine, prétendaient au xviiie siècle incarner par nature cette représentation refusée. La haute noblesse, arcboutée dans la défense de ses privilèges, au lieu de négocier une représentation politique, à laquelle aspiraient les nouvelles classes bourgeoises, s'associa à la guérilla permanente menée par les parlements contre l'État. Celui-ci ne pouvait plus accomplir la modernisation rationnelle qui lui apportait depuis Colbert une autre légitimité que celle sur laquelle il était bâti, à savoir l'antique légitimité de la royauté sacrée garantie par l'Église. Le triumvirat de Maupeou représentait ainsi simultanément le progrès administratif et technique impulsé par l'État et la conservation politique qui s'obstinait à refuser la représentation. Ses adversaires étaient simultanément l'esprit réactionnaire et l'esprit révolutionnaire. La Révolution à laquelle la noblesse adhéra au début signifiait à ses yeux la démolition complète de l'Ancien Régime. Elle ne sut pas se protéger de l'esprit d'utopie. Elle ne fut pas capable de proposer un programme clair et limité, à l'instar des révolutions anglaises et de la toute récente Révolution américaine. Elle était offusquée par la fumée mélangée d'une historiosophie imaginaire, celle que les parlements situaient dans les forêts de la Germanie, et par les utopies futuristes ou néo-romaines produites par l'intelligentsia des Lumières.

Une révolution mal faite

La Révolution française a été mal faite. Elle était devenue inévitable, si long avait été le blocage des institutions. Mais le personnel révolutionnaire était de mauvaise qualité. Les « géants » ou les « titans » que la légende s'efforce d'exalter, quand on les examine de près, forment une bande hétéroclite d'avocats sans causes, d'abbés défroqués, de journalistes et d'écrivains de deuxième ordre. Le seul qui semblait avoir eu des qualités d'homme d'État, le seul qui avait une idée claire de ce qu'il fallait faire, Mirabeau, était malheureusement un personnage corrompu, perdu de réputation et promis à une mort prématurée. On ne trouve pas dans la Révolution française des figures comparables en dignité, en fermeté, en esprit de suite aux « pères fondateurs » de la Révolution américaine. La médiocrité politique des constituants, des girondins, des jacobins est imputable à la confusion d'esprit que les Lumières françaises leur avaient inculquée.

L'œuvre constructive des deux premières années de la Révolution fut recouverte par une œuvre destructrice d'une intensité extraordinaire qui, présente dès le premier jour, atteignit son paroxysme en 1794 et qui ne prit fin que sous le Consulat. Elle laissa détruire une grande partie du patrimoine artistique. Où sont les cathédrales de Cambrai et d'Arras, où sont l'abbaye de Cluny, les collèges et les soixante-dix couvents de Paris ? En dix ans la France fut ruinée. Elle ne retrouva qu'aux approches de 1830 le niveau de richesse et d'instruction qu'elle avait atteint en 1789 et pendant ce temps-là l'Angleterre, qui était en 1789 sur le point d'être rattrapée, avait continué ses progrès et avait complètement surclassé la France.

La synthèse napoléonienne était bien éloignée des « idéaux de 89 », c'est-à-dire du régime représentatif et libéral qui avait réussi aux États-Unis et qu'avait voulu la Constituante. Elle assurait une demi-représentation, un demi-libéralisme qui tenait encore par beaucoup de côtés à l'absolutisme d'État de l'Ancien Régime. Le Nouveau Régime s'appuyait sur les nouvelles classes, qui acceptaient d'être mises en tutelle par l'État administratif napoléonien. Il est curieux que l'historiographie républicaine de Lavisse ou d'Isaac loue les héros de l'étatisme : Richelieu contre Mazarin, Thiers contre Guizot, Clemenceau contre Ferry. Les écoliers français ont été élevés dans le culte de la gloire, du « rang » et dans le dédain des libertés. Ces classes nouvelles, actives mais domestiquées, n'obtinrent leur plénitude politique que sous la République de Gambetta et de Jules Ferry.

Une classe manquait

Une classe manquait à la nouvelle société, la noblesse. L'Angleterre continua son train de république aristocratique. La noblesse resta à la tête de la société et lui donna le ton. Du Lord au dernier des curates et des gentlemen ruraux, elle était un modèle. L'imitation des manières nobles, du langage et de l'accent distingué pénétra loin dans la middle class et jusque dans les élites populaires. Il préserva ces couches moyennes de cette plaie dont souffrirent les milieux français correspondants, la vulgarité. Pas de contacts cordiaux entre le marquis de La Mole et la famille Sorel, entre le Père Goriot et ses gendres, parce que ses filles ont honte de lui. En Allemagne, la noblesse demeura dans son prestige et ses biens aussi longtemps que l'Ancien Régime subsista, c'est-à-dire jusqu'aux révolutions qui suivirent la Première Guerre mondiale. En Italie, même après les démocratisations du Risorgimento, la noblesse, restée riche, habita ses immenses palais. Elle les occupe aujourd'hui encore où elle s'y taille des appartements commodes. En Espagne, l'homme du peuple se considérait libre et il eût été dangereux de lui donner une gifle. Il méprisait la servilité et ne se sentait pas humilié. Il se sentait « noble ». La noblesse en France avait été abaissée et en partie avilie par la monarchie absolue. Elle avait perdu le monopole de la richesse qui était drainée et distribuée par l'État. Elle se sentait menacée par la bourgeoisie d'argent et surtout par la bourgeosie du mérite. Elle s'en défendait par le snobisme qui la faisait détester sans vraiment la protéger. Elle subit un quasi-génocide sous la Révolution.

La noblesse se rétablit petitement au xixe siècle, sans pouvoir donner une direction à l'ensemble de la société. Son arrogance, son repli sur soi, son isolement volontaire agrandissaient le fossé qui la séparait des nouvelles classes qui la concurrençaient plutôt qu'elles ne l'imitaient. Le précieux trésor des manières polies, héritage de la civilisation d'Ancien Régime, se flétrit dans l'aristocratie résiduelle. Il demeura intestat.

Décalage et rattrapage

Ce qu'il faut considérer c'est le nouveau décalage de la France par rapport à ses voisins. Le formidable ébranlement révolutionnaire, entre 1789 et 1815, donnait l'impression d'un élan impétueux du mouvement historique, d'une accélération de l'histoire. Ce qu'elle était en effet sous un certain angle. Sous un autre angle il faut constater un arrêt. La vie intellectuelle et artistique a continué en France, quoique, à certains égards, elle soit demeurée bloquée aux solutions de ses propres lumières. Stendhal écrit et pense dans le style des idéologues, de Cabanis ou de Destutt de Tracy. Ce qui s'est passé en pays allemand en ces années-là a souvent été comparé à l'explosion de la pensée grecque au ve et ive siècle. En un siècle se groupent Goethe et Kleist, Gauss et Humboldt, Kant et Hegel, Mozart et Beethoven et la liste peut être doublée et triplée. En Angleterre et en Italie comme en Allemagne se leva ce vaste mouvement qu'on appelle le romantisme et qui contourna la France. Il finit par y entrer, s'il y entra, avec une génération de retard.

La France a donné deux fois le ton à l'Europe : de Philippe Auguste à Philippe le Bel, et de Louis XIII à la mort de Louis XIV. À cause de circonstances historiques qui lui sont particulières, elle a manqué des grands mouvements qui se sont produits en dehors d'elle. La guerre de Cent Ans lui a fait manquer la haute Renaissance ; les guerres de Religion l'ont privée de l'épanouissement final de cette Renaissance ; la Révolution et les guerres de l'Empire, du jaillissement natif du romantisme. Cependant elle se rétablit et brille, si l'on peut dire, dans les interstices. Rabelais, Montaigne demeurent vivants et universels alors que l'Italie, dont la fécondité est incomparable, subit, par exemple, le déclin de fortune du Tasse, si longtemps glorieux et su par cœur. À Walter Scott on peut préférer Alexandre Dumas et Balzac qui l'ont imité et reconnu leur dette. Ils sont plus amusants. Chateaubriand s'est nourri de Byron et il lui survit.

C'est au xixe siècle que la France rejoint la chronologie générale de l'Europe et marche enfin du même pas. Elle a pleinement, magnifiquement, réussi son rattrapage. En quelques années naissent Hugo, Balzac, Delacroix, Comte, Tocqueville, Sainte-Beuve, Berlioz Lamarck, Galois… La République des lettres s'élargit, perd son caractère élitaire, englobe toute la culture européenne. Les États-Unis et, au loin, à l'est, la naissante culture russe puisent à pleines mains dans ce riche panier, prenant ce qui leur convient en Angleterre, en Allemagne et aussi en France, plus vivante que jamais. D'où ce sentiment paneuropéen qui enthousiasme beaucoup d'esprits, dans toute l'Europe, dans la liesse d'une communauté de civilisation.

Je ne sais pas ce qui se passe après le 1er août 1914.


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