15/09/2017

Alerte: Peuples de l'Omo et du lac Turkana

Les populations archaïques qui vivent aux abords du lac Turkana à l'extrêmité sud du grand rift de l'Est de l'Afrique sont menacées d'extinction (*). Un troisième grand barrage hydroélectrique a été mis en service en 2016 sur le fleuve Omo qui alimente ce grand lac  désertique, sans autre exutoire que l'évaporation.  Ces infrastructures sont construites par l'Ethiopie, pays d'Afrique en pleine expansion mais venant de très loin.
(*) une population d'environ 200000 organisés en nombreuses tribus.


Les hauts plateaux d’Éthiopie à forte pluviométrie, alimentent le bassin du  Nil bleu et celui de l'Omo. Ce 3è barrage sur l'Omo est le plus controversé de l'histoire récente du développement. Les grandes institutions financières européenne et africaine BEI et BAD se sont désengagées du financement; mais le projet a été financé par des fonds chinois.

Le plus critique est l'utilisation des eaux du fleuve en aval du barrage pour des cultures industrielles, palmier à huile, coton.... On sait que la mer d'Aral a été asséchée par les cultures de coton en Ouzbékistan du temps de l'URSS. Il est prévu par les spécialistes que le lac Turkana va s'assécher, privant de ressources vitales les populations qui en vivent... Ironiquement l'Omo et le lac Turkana sont le  lieu où les origines les plus anciennes de l'espèce Homo ont été découvertes.... Leaky, Coppens et nombre d'autres anthropologues  y ont travaillé. Voir mon suivi des origines de l'homme moderne.

  1. Les Peuples de la vallée de l'Omo

  2. Un barrage hydroélectrique géant et l'accaparement de leurs terres associé aux plantations menacent les peuples de la vallée inférieure de l’Omo. Les peuples de la vallée de l’Omo vivent sur ces terres depuis des siècles et ont développé des techniques sophistiquées de survie dans un environnement hostile. Ils n’ont pas donné leur consentement libre, préalable et éclairé à propos du barrage et des plantations et commencent à perdre leur mode de vie fondé sur le cycle de crue naturelle de la rivière.
  3. Fears over Ethiopian dam’s costly impact on environment, people 

 

 







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ce blog est ouvert à la contradiction par la voie de commentaires. Je tiens ce blog depuis fin 2005; je n'ai aucune ambition ni politique ni de notoriété. C'est mon travail de retraité pour la collectivité. Tout lecteur peut commenter sous email google valide. Tout peut être écrit mais dans le respect de la liberté de penser de chacun et la courtoisie.
- Je modère tous les commentaires pour éviter le spam et d'autres entrées malheureuses possibles.
- Cela peut prendre un certain temps avant que votre commentaire n'apparaisse, surtout si je suis en déplacement.
- Je n'autorise pas les attaques personnelles. Je considère cependant que ces attaques sont différentes des attaques contre des idées soutenues par des personnes. Si vous souhaitez attaquer des idées, c'est bien, mais vous devez alors fournir des arguments et vous engager dans la discussion.
- Je n'autorise pas les commentaires susceptibles d'être diffamatoires (au mieux que je puisse juger car je ne suis pas juriste) ou qui utilisent un langage excessif qui n'est pas nécessaire pour l'argumentation présentée.
- Veuillez ne pas publier de liens vers des publicités - le commentaire sera simplement supprimé.
- Je suis pour la liberté d'expression, mais il faut être pertinent. La pertinence est mesurée par la façon dont le commentaire s'apparente au sujet du billet auquel le commentaire s'adresse. Si vous voulez juste parler de quelque chose, créez votre propre blog. Mais puisqu'il s'agit de mon blog, je vous invite à partager mon point de vue ou à rebondir sur les points de vue enregistrés par d'autres commentaires. Pour ou contre c'est bien.
- Je considère aussi que la liberté d'expression porte la responsabilité d'être le propriétaire de cette parole.

J'ai noté que ceux qui tombent dans les attaques personnelles (que je supprime) le font de manière anonyme... Ensuite, ils ont l'audace de suggérer que j'exerce la censure.